A l'extremite du fort, nous etions assis sur un gros rocher isolé, juste au bord du vide... Je frissonais un peu j'ai eu peur de glisser mais toi pour me rassurer tu m'as serré contre toi...

On n'entendait plus les bruits lointains de la ville en bas. Le soleil se couchait ds les draps rouges d'un ciel hivernal...Les lumieres de la ville commencerent a briller comme des milliers de petites lucioles dans un champs de pierres.On etait seul au monde.
J'aurais voulut que tout s'arrete la, au moment ou on etait les plus heureux...Mais le truc horrible avec la vie c'est qu'elle continue tout le temps...Le present devient toujours du passé...Les moments de bonhuer deviennent toujours des souvenirs un peu tristes et les emotions les plus fortes sont condamnées a etres videes de leur substance par les mots qui les raconteront...Il faudrait savoir ne plus y penser, ni se souvenir, ni esperer, vivre simplement le present, ressentir " c'est beau" et surtout ne pas le dire...
Tu etais plongé dans la contemplation du ciel rougeoyant... je te regardais....Pour moi le ciel, la ville, l'univers tout ca n'etait rien...Ce qui comptait cetait toi... Le seule univers qui vallait la peine d'etre regardé c'etait ton visage... le ciel rouge se refletait ds t yx...
Il n'y avait pas de plus belles manieres de regarder le soleil couchant que de le regarder dans les yeux de celui qu'on aime...